vendredi 26 juin 2009

Ali Assi



La rencontre avec ce calligraphe arabe traditionnel était aussi un voyage dans le temps. Le rendez-vous dans son bureau du Palais de l'Unesco déserté, le face à face, sa maniére de nous parler de l'amour qu'il a de son métier et sa générosité m'ont fait un bien fou dans un début de journée épuisant de chaleur, d'embouteillages et de bruits. Un petit moment de paix.
Un cadeau de sa part fut mon nom dessiné live à l'encre devant moi.

Atelier de reliure




Aujourd'hui, dans tout, Beyrouth sentait les années 80. Ma découverte de ce petit atelier de reliure qui n'a pas bougé depuis 30 ans confirmait mon sentiment de ce matin. L'affiche de Bachir Gemayel decrépi, le petit vieux qui semble ne pas avoir bougé d'ici depuis cette époque, la lumiére au néon. Je pouvais en étant chez eux entendre la radio dire que c'est bientôt le couvre feu et le bruit des premiers obus. Je sais pas c'était tout juste fou, un vrai voyage dans le temps.