vendredi 31 juillet 2009

J'aime ces phrases


" Il faut abandonner son passé tous les jours, ou bien l'accepter et si on n'y arrive pas on devient artiste"
Louise Bourgeois

"Il faut rattraper le temps perdu. Nous avons beaucoup à rattraper: il faut remonter le courant. Nous ne connaissons même pas nos écrivains féminins. Nous ne connaissons pas nos artistes. Nous commençons à peine à decouvrir les femmes. Donc il y a beaucoup à faire. J'éspère que les hommes se montreront patient pendant ce temps"
Anaïs Nin

"Tout mon travail est un autoportrait inconscient; il me permet d'exorciser mes démons. Dans mon art, je suis la meurtrière; dans mon monde la violence est partout."
Louise Bourgeois

"Notre existence est l'addition de journées qui s'appellent toutes aujourd'hui...une seule journée s'appelle demain: celle que nous ne connaîtrons pas"
Armand Salacrou

mercredi 15 juillet 2009

Cremonini voyeur



Alberto Moravia aurait écrit un catalogue sur Cremonini
"Les vacances de Cremonini"
Sa peinture un peu inquiétante met en scéne l'univers de la quotidienneté, des chambres, des salles de bains, des rues, des jardins et surtout des plages. Beaucoup d'enfants voyeur, saisis debout courant ou épiant les adultes. Ces enfants selon Moravia sont des enfants excités et avides déformés par leur envie d' épier. Le complexe d'Oedipe dont ils sont clairement affectés leur suggére constamment que au delà des portes il se passe quelque chose.
L'importance de l'océan immense et limpide dans ces scénes de plage se distingue du réel et du désir dans le monde des hommes.
Ce que j'aime dans la figuration narrative c'est l'histoire imprécise qui s'y joue et surtout ce double regard qu'on porte à notre quotidien. La salle de bain peut devenir une identité du désir, un miroir, un buste antique. Tout nous renvoie à notre voyeurisme mais aussi à notre sens et notre intelligence.

mardi 14 juillet 2009

Monory coup de coeur





A la lecture de mon livre passionnant sur la création plastique en France, j'aime a partager mes différents coup de coeur. Jacques Monory deblaye assez vite le terrain pour laisser place à une biographie fantastique.
"Par son monochromatisme et par son trait il tourne le dos à Cezanne en représentant la représentation avec des moyens nouveaux. "moyens de reproductions mécanique" dira Walter Benjamin. Des images allégoriques, des rêves d'enfants ou des terreurs intimes. Des instantanés qui provoquent chez le spectateur une émotion ou un malaise.
Ce qui semble efficace c'est la déconstruction de l'image par un réalisme bleuté par exemple. Finalement des images qui ne montrent jamais vraiment ce qu'ils ont l'air de montrer. Le réel est mis en cause."
"qui parle de réalisme sans un désir de meurtre est pris au piége de cet idéologie".
"En peignant des images apparemment réalistes et en les faisant bleues, j’indiquais la réalité et la non-réalité". Jacques Monory

mercredi 8 juillet 2009

If you were my man

Une chanson que j'écoute en boucle aujourd'hui de Linda Perhacs, no comment just the lyrics

If you were my man
If you were my man
If you were my man
If you were my man

It wakes me in the morning
It drives me through my day
How
I would treat you
If you were my my man

There's a great
And lively humour
In all of this
You know
That until
You let me in
To lie beside
Your soul
While our skin
Can only
Pretend to bend
And you know
That's no touch
And you know
That's no touch
No touch at all
No touch at all

And it wakes me in the morning
How I want to hold you
Yeah

But until you let me in
Well, there's no love at

And it wakes me in the morning
It drive me through my day
How I want to treat you
Like a man
If you were
If you were my man
Please be my man
Please be my man

lundi 6 juillet 2009

Certifié vrai


Je ne pouvais faire l'impasse dans mon blog sur celui qui fut le premier amour de ma vie.
A 12 ans j'étais une fan absolue, écoutant en boucle Billie Jean, Thriller...J'en étais vraiment dingue. Que dire de plus si ce n'est qu'au final, de sa mort est remonté à la surface ma trés jeune adolescence, mon exil à Paris, le collége Pierre de Ronsard, le petit 2 piéces dans le 17éme arrondissement, les petits français pas trés compréhensifs de ce nouveau genre d'exilés que nous étions. Dans tout ça heureusement il y avait Michael, mon échapattoire, mon fantasme.
Cette photo n'est pas un montage!!!

Klein et le Vide


A la lecture d'un livre d'art datant de 1981, je relis inlassablement cette petite histoire que j'aime à raconter souvent. L'inauguration du bleu de Klein. En 1958, à Milan il convia 2000 personnes, acceuillis par des gardes républicains en grande tenue à la galerie Iris Clert. "Les murs étaient nus, il n'y avait rien à voir. Seul élement pictural peut-être un cocktail offert aux invités qui colorait les urines en bleu...tout le monde eu ce privilège intime de voir jaillir le lendemain matin un monochrome bleu d'Yves Klein." Aprés on sait ce que l'on sait, femmes enduites de couleur, peindre en attachant une toile sur sa voiture, jets de gaz incandescent sur toile. Ce qu'il voulait atteindre c'était au bout de sa recherche réussir à peindre tout en ne faisant rien du tout.
Comme dit l'auteur du livre, pour Klein l'art est la liberté totale, la vie.

Fouilles à Beyrouth


Tout le monde le sait Beyrouth est plus spécifiquement Achrafieh est devenu le lieu de la construction sauvage sans foi ni loi. Tous les jours une maison ancienne un immeuble des années 20 s'effondre devant nos yeux incrédules. Puis à ce moment c'est la découverte de ruines romaines. Cela fait plus d'un an maintenant que j'assiste à ce spectacle désolant. Des archéologues s'affairent ensuite pour qqs semaines le temps de photographier les ruines, les répértorier puis c'est la disparition totale et finale de notre histoire. Un gros entrepreneur fera sa tour d'ivoire au goût douteux et il n'y aura plus que nos photos pour s'en souvenir!!!

mercredi 1 juillet 2009

Beyrouth c'est ça ausssi


Un ami photographe, Tarek Moukaddem a fait une serie de photos des nuits beyrouthines qu'on a tant aimé et qu'on peut encore aimer partiellement. Cette photo fut prise lors de la soirée Anticorps (un concept de soirée crée avec Philippe et Dalila). Celle ci se passait comme les deux dernières au Royal Garden Hotel dans un night club qui n'a pas bougé depuis 1970. Sur cette photo Philippe et Nick aux platines, Basile jeune prodige mélomane et Richard meilleur danseur et look de sa géneration.