lundi 6 juillet 2009

Klein et le Vide


A la lecture d'un livre d'art datant de 1981, je relis inlassablement cette petite histoire que j'aime à raconter souvent. L'inauguration du bleu de Klein. En 1958, à Milan il convia 2000 personnes, acceuillis par des gardes républicains en grande tenue à la galerie Iris Clert. "Les murs étaient nus, il n'y avait rien à voir. Seul élement pictural peut-être un cocktail offert aux invités qui colorait les urines en bleu...tout le monde eu ce privilège intime de voir jaillir le lendemain matin un monochrome bleu d'Yves Klein." Aprés on sait ce que l'on sait, femmes enduites de couleur, peindre en attachant une toile sur sa voiture, jets de gaz incandescent sur toile. Ce qu'il voulait atteindre c'était au bout de sa recherche réussir à peindre tout en ne faisant rien du tout.
Comme dit l'auteur du livre, pour Klein l'art est la liberté totale, la vie.

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